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Micro-learning : pour ou contre le micro-contenu en formation ?

Le micro-learning est une modalité d’apprentissage en séquence courte, de 30 secondes à quelques minutes, qui mélange différents formats (texte, images, sons), très souvent associée à la formation en ligne.

Il s’est fortement répandu ces dernières années, suite au recours toujours plus ample au numérique et à la récente nécessité de se former à distance.

Tout cela s’est encore développé et a pris de l’ampleur grâce aux réseaux sociaux : les vidéos sur YouTube ou le plus récent Tik Tok, les partages sur Facebook ou les carrousels sur LinkedIn.

Ce format pédagogique semble très bien répondre et être adapté aux besoins et au profil de l’apprenant d’aujourd’hui, à savoir un individu curieux et ouvert à l’apprentissage, mais aussi très occupé et toujours connecté ; quelqu’un d’habitué à utiliser le numérique, mais avec un potentiel de concentration limité et un besoin de satisfaction immédiat ; une personne, enfin, autonome et à la fois désireuse de partager (Josh Bersi, “Meet the Modern Learner”, 2014).

Le micro-learning offre un contenu simple, attirant et disponible à tout moment. Par son aspect synthétique, il ne peut pas traiter d’un sujet complexe, et surtout rentrer dans les détails : il communique des informations rapides, claires, accessibles.

Il se compose de textes courts, d’images, d’animations, de sons, le plus souvent associés. Son format est alors agréable, esthétique et récréatif.

Enfin, il s’agit de matériel en accès libre, que l’on peut consulter à tout moment de la journée, depuis son smartphone/sa tablette/son pc, de n’importe quel endroit et à plusieurs reprises.

Raison pour laquelle, on parle également de « snack content » ou « nuggets learning » : c’est appétissant, frugal, on l’emporte partout et il satisfait une petite faim …de connaissance.

Mais, est-ce réellement sain et utile ? Ne sommes-nous pas en train de faire une « indigestion » de ces micro-contenus en formation ? Ne serait-ce pas en réalité du « junk food » pour notre cerveau ?

Évidemment, le micro learning n’est nullement comparable à un parcours de formation dans son intégralité. Il est incomplet, il n’est pas exhaustif, il n’est pas approfondi. Il s’agit de plus d’un contenu qu’on réceptionne de manière assez « solitaire » : l’interaction et les échanges relevant des cours en sont exclus. Ainsi que le suivi et l’accompagnement fournis par un formateur : le soin, la personnalisation, l’adaptation en cours de route assurés par un professionnel de la formation ne peuvent y trouver leur place ; ou, en tout cas, différemment.

Le risque serait de surestimer ou mal interpréter la portée du micro-learning. Il ne remplace pas une formation au sens classique, mais il la soutient ou, alors, la module. Il s’agit d’un outil pour cibler un sujet bien défini et le traiter d’une manière engageante et efficace. C’est aussi un moyen pour séquencer un parcours, en lui donnant du rythme, de la variété et de l’aisance.

Il est aussi vrai que la surabondance de micro-contenus en formation risque aujourd’hui de nuire à la crédibilité de ce format : la quantité ne correspond pas forcément à la qualité.

Il ne faudrait pas, pour autant, remettre en question la valeur d’une modalité qui repose sur des principes avérés des neurosciences : le micro-learning, en fait, stimule l’attention de l’apprenant et utilise la répétition espacée, favorisant ainsi la rétention et l’assimilation d’un concept.

Quant à la qualité du contenu, elle ne réside pas dans son format ou dans sa durée, mais plutôt dans l’attention et le soin déployés pour sa conception et dans sa capacité à atteindre sa finalité formative.

Mise à jour novembre 2023

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