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La résilience et ses maintes questions

Terme technique ou mot à la mode ? Définition gonflée et abusée ou véritable clé de lecture de la société actuelle ? Aptitude instinctive et automatique ou qualité qui s’apprend, se stimule, se cultive ?

Depuis quelques temps nous entendons parler souvent et dans différents contextes de résilience. Un mot « qui fait le buzz », qui nous semble beau, élégant et toujours pertinent, probablement à cause de la charge émotive qui l’accompagne. 

A la base, la résilience est un terme technique qui décrit la capacité d’un matériau à absorber de l’énergie lorsqu’il est soumis à une déformation élastique, autrement dit : à ne pas se casser en cas de choc. Puis, le mot est adopté en psychologie cognitive, pour désigner la capacité de l’individu à réagir à des situations traumatiques sans développer de pathologie ; ou encore, en écologie, pour indiquer la capacité d’un écosystème à maintenir son fonctionnement face à des situations de stress ou de danger. Le terme apparaît ensuite en économie, en informatique, en sciences sociales. Aujourd’hui il est partout.

Notre société en mutation permanente et précaire nous impose, depuis déjà quelques temps, une flexibilité et une souplesse importantes. La pandémie et le contexte sanitaire d’urgence, que nous vivons depuis un an désormais, ont accru la nécessité de savoir bien réagir aux imprévus, résister aux difficultés et s’adapter aux changements.

Le mot résilience devient, alors, encore plus mainstream, mais c’est surtout le concept qu’il désigne qui le transforme en un fondamental toujours plus d’actualité.

La pandémie a changé nos relations personnelles et professionnelles, nos habitudes, nos priorités, notre manière de regarder l’autre, notre façon de vivre en général. Un changement radical et, dans la plupart des cas, délétère.

Pour autant, la vie continue et il faut faire face aux adversités, les accepter et les transformer en avantage, soit faire preuve de résilience : un coup de fouet pour un nouveau départ. Une nouvelle perspective à adopter au quotidien, dans sa vie privée, comme au travail.

Est-ce que cette habilité est innée ? S’agit-il d’un réflexe involontaire qui se déclenche automatiquement ? La résilience constitue-t-elle un trait de caractère ? Est-elle commune à tout le monde ? Peut-on en faire l’apprentissage sinon ?

La science nous dit que le gène de la résilience n’existe pas. Il peut certainement y avoir des personnes naturellement prédisposées à endurer, à réagir et bien accueillir les épreuves. Mais la résilience se développe, surtout. C’est premièrement le vécu de chacun qui actionne ce mécanisme et stimule cette capacité. Puis, ce sont aussi nos conditions de vie, notre environnement, notre entourage qui peuvent l’accroitre et la renforcer. Enfin, notre volonté joue un rôle décisif. 

 

Nous pouvons choisir d’être résilients. Nous pouvons déterminer la direction de nos actions et de nos émotions. Et pour ce faire, nous pouvons aussi demander de l’aide. Car la résilience est une affaire sûrement individuelle et personnelle, mais également collective. Comme dans le principe d’action/réaction, il nous faut une confrontation, il nous faut « l’autre » pour que cela se déclenche.

Alors, oui, la résilience peut s’apprendre, s’acquérir, se travailler. Elle peut faire l’objet d’une formation, d’une action d’accompagnement, elle peut se transmettre. 

Mise à jour novembre 2023

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